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vendredi 28 janvier 2011

Les 35 heures : suite et fin

    Le dernier article de Monsieur Philippe Varin  dans les Echos du vendredi 28 janvier va tout a fait dans le sens de mon message ci- dessous mais sous l'angle des cotisations sociales.

Mais le problème reste entier à qui passer la  "patate chaude" et continuer à financer les intermittents du spectacles( 1 Milliards d'Euros  rien que pour cette branche) . Cela s'appelle se payer une danseuse.


 Il y a le feu dans la maison industrie. Les politiques pour des raisons purement électoralistes ne peuvent pas prendre le risque de reculer encore cette reforme nécessaire.
Je crois savoir que les 35 Heures revues et corrigées  coûtent 27 Milliards d'euros au contribuable par an. Cela s'appelle mettre la poussière sous le tapis. L'emploi est maintenant plus que jamais subventionné par l'état.
                Il faut remettre à plat le coût du travail et que les gens qui travaillent puissent vraiment en vivre.

On arrive à un stade de démobilisation générale, de démotivation dans les secteurs qui se traduit par une baisse de qualité des produits et services, généralisée.
           J'entends le MEDEF dire que c'est un thème pour les présidentiels. Mais c'est tout de suite qu'il faut agir. Le gouvernement et l'UMP ont les moyens d'agir de manière concrète. Ils l'ont prouvé avec les retraites.

            Cela me rappelle une expérience professionnelle où l'usine dans la quelle je travaillais était au bord du gouffre: la direction et les "partenaires sociaux" passaient leurs journées en palabre alors que les clients attendaient désespérément leurs pièces. Que croyez vous qu'il arrivât? Faillite .
J'essayais de mon coté d'aller dans les magasins chercher les pièces, apporter les pièces au contrôle ( qui était tenu par un syndicaliste en général) et de faire partir les pièces pour empêcher de bloquer les chaînes de fabrication du client.

      La France vient en 10 ans de faire une démonstration par l'absurde que le partage du travail n'était pas forcement une bonne solution pour réduire le chômage.  Tout dogme est difficile à prouver ou à refuter, ( prouver l'existence ou la non existence de Dieu, relève du même paradoxe) . Les grands économistes ou prix Nobel ne nous avaient pas mis en garde contre cette absurdité. Il aurait peut être été souhaitable de faire une expérimentation limitée avant de la généraliser au pays. Résultat des courses nous avons perdu  plus de 15 points de productivité avec l'Allemagne et ceci en période de forte croissance avec un taux de chômage supérieur et une croissance en berne!  Mais de grâce, sachons en tirer les leçons et  épargnons nous  d'écouter les gens qui en ont été les instigateurs ou les promoteurs pour les années a venir, fussent-ils les plus intelligents.

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