A suivre....
Les derniers évènements sur l'espionnage industriel montreraient que les difficultés que rencontre l'industrie française aujourd'hui seraient en partie dues à l'espionnage industriel.
Les derniers évènements sur l'espionnage industriel montreraient que les difficultés que rencontre l'industrie française aujourd'hui seraient en partie dues à l'espionnage industriel.
L'histoire de la France montre que ce serait plutôt l'inverse et qu'une grande partie des succès industriels français est issue du protectionnisme ou carrément de l'espionnage, voire des prises de guerre. ( 1918 et 1945 avec Allemagne). ( moteur Ariane, l'aspirine, usine AZF, souflerie de Modane etc...)
Cette démarche s'est vraiment développée avec Colbert sous Louis XIV , mais aussi sous Louis XV comme par exemple la grande encyclopédie où le roi avait interdit la traduction de l'encyclopédie britannique publiée 20 ans auparavant pour franciser son encyclopédie.
Pour revenir à notre époque, le système français , très centralisateur, utilisait et utilise ses grandes institutions pour acheter un exemplaire d'un matériel étranger afin de le donner en pâture à un industriel ( exemple La Poste française) pour reproduire le matériel dont il a besoin pour ses développements.
Lorsque nous avons développé l'industrie aéronautique en France dans les années 60, on ne trouvait rien de mieux que d'aller relever les dimensions des commandes de vol sur les avions de Boeing avec la complicité du transporteur national. Mais l'industrie c'est cela : ce n'est pas un monde angélique comme voudraient nous faire croire les hommes politiques en plein désarroi face aux défis qui se présentent pour la France.
Dans le monde industriel, quel ingénieur n'a pas visité les centres de recherche de grands constructeurs et vu des véhicules de la concurrence inspectés à la loupe afin de comprendre tel procédé industriel ( ex les caisses en aluminium ).
Il faut comprendre la logique des grands groupes français qui en fait sont plus des machines financières que des lieux d'innovation. Elle procède essentiellement par croissance externe et acquisition d'une technologie d'une autre société français mais plus souvent étrangère.
Dans le cas de l'industrie automobile française, je pense qu'elle a 15 ans de retard et souffre comme d'ailleurs toute l'industrie française d'un sous investissement chronique en R&D sur les 20 dernières années.
L'espion averti ferait mieux d'aller voir chez ceux qui ont déjà des modèles hybrides en service depuis plus de 10 ans comme Toyota. ( comme disait DeGaule en sont temps , le gourou de la pensée politique française, les japonais sont des" nains avec des transistors").
Cessons de jouer les vierges effarouchées et bien entendu défendons nous lorsqu'il y a des faits avérés.
Vive la qualité et la technologie tricolore.
Bravo pour cette mise au point. On pourrait ajouter l'exemple du Mystère de Dassault, entièrement pompé sur le Sabre américain, les voitures françaises de l'après-guerre, qui étaient soit des Fiat, soit des Ford francisées.
RépondreSupprimerMais je ne pense pas que l'automobile française ait 15 ans de retard. Et ce n'est pas parce que les constructeurs français ont fait le choix du diesel contre l'hybride qu'ils ont eu tort. Nous avons les meilleurs diesels au monde (avec les Italiens)et nous sommes probablement dans le peloton de tête pour les voitures électriques. Et c'est cela qui nous vaut d'être espionnés. A nous de nous défendre. mais les transferts de technologie (Airbus, TGV) sont bien plus redoutables que les petits espions...