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jeudi 21 juillet 2011

Les pays endettés sont-ils tous égaux face à leur dette ? Dilemme.

La situation des états est-elle la même dans tous les pays concernés? Après avoir analysé la dette,  le paramètre essentiel est de savoir comment est constitué le PIB.  l'indicateur pertinent est le rapport entre la dette et le PIB qui suivant les critères de Maastricht doit être inférieur à 60%.
Le rapport est donc le montant de la dette divisé par le Produit Intérieur Brut qui est sensé représenté la richesse du pays.
Ce qui se passe en Grèce est un excellent cas pédagogique qui illustre parfaitement que même en faisant des efforts ( style de ceux que préconisent cette honorable institution qui est le FMI), certains pays   ne pourront pas rembourser leur dettes. En effet, le modèle économique basé sur la consommation et la dépense publique  conduit inexorablement à ce résultat avec des déficits budgétaires supérieurs à 3% .( celui qui prévaut en France depuis 40 ans)
En effet les mesures de rigueur donc de réduction des dépenses publiques,  diminuent d'autant plus fortement le PIB donc le dénominateur. Tout le monde sait que lorsque le dénominateur diminue, le rapport augmente. Si le PIB tend vers 0 , le ration dettes/PIB tend vers l'infini...

En France,  la dépense publique représente plus de 65% du PIB ce que beaucoup de français ignorent.  Les prélèvements obligatoires et impôts sont tous au plafond ce qui a permis de tenir jusqu'à présent. Nous ne voyons pas très bien où se trouve la porte de sortie.

Les politiques -qui ont une part de responsabilité essentielle dans cette situation -vont essayer de jouer la carte des marchés spéculateurs extérieurs ( pour trouver un sursaut national on a toujours cherché un coupable à l'étranger) comme ils ont jeté l'anathème sur les marchés boursiers en plaidant pour leur moralisation alors qu'il faut en prendre qu'à soi-même. L'état étant lui -même très mal placé  pour faire la morale à travers des banques qu'il contrôle avec ses meilleurs fonctionnaires et qui ont mis en place les emprunts "toxiques" pour les collectivités locales jamais imaginés jusqu'à présent. 
Dans le cas de la Grèce,  la BCE va emprunter sur les marchés internationaux à des taux très faibles, les céder aux Banques  qui vont à leur tour prêter à la Grèce à des taux supérieurs à 10%.  Ce serait assez risible si les peuples ne subissaient pas en final les inconsistances de leurs hommes politiques qui les gouvernent.

Merci à tous ceux qui pourraient m'éclairer et apporter des solutions à ce dilemme.

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